Famille avec Claudine BOURDENET |
lui |
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épouse |
Claudine BOURDENET Naissance : 1656 — ARC-SOUS-CICON, Doubs, Franche-Comté, France Décès : 26 décembre 1718 — PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France |
Mariage : — |
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fils |
Pierre Etienne POURCELOT Naissance : 3 janvier 1703 43 47 — PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France Décès : 3 mai 1785 |
-5 ans fils |
Claude POURCELOT Naissance : 1697 37 41 Décès : 23 novembre 1771 |
8 ans fils |
Claude Estienne POURCELOT Naissance : 1704 44 48 — PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France Décès : 5 janvier 1781 — PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France |
31 ans fils |
Claude Etienne POURCELOT Naissance : 2 mars 1735 75 79 — PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France Décès : 17 avril 1784 — PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France |
- Génération 1
Claude POURCELOT naquit en 1660 et mort en 1733 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 73 ans. Il a épousé Claudine BOURDENET. Elle naquit en 1656 à ARC-SOUS-CICON, Doubs, Franche-Comté, France et morte le 26 décembre 1718 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 62 ans.
Enfants de Claude POURCELOT et Claudine BOURDENET:
- Pierre Etienne POURCELOT (1703–1785)
- Claude POURCELOT (1697–1771)
- Claude Estienne POURCELOT (1704–1781)
- Claude Etienne POURCELOT (1735–1784)
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Pierre Etienne POURCELOT, fils de Claude POURCELOT et Claudine BOURDENET, naquit le 3 janvier 1703 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France et mort le 3 mai 1785 à l’âge de 82 ans. Il s'est marié 2 fois. La première fois, il épouse Jeanne Thérèse BARRAUD GAUTHIER en 1736 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France. Elle naquit en 1715 à FLANGEBOUCHE, Doubs, Franche Comté, France. La deuxième fois, il épouse REGNAUD Françoise Madeleine RENAUD, fille de Etienne RENAUD, le 24 février 1727 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France. Elle naquit en 1705 et morte en 1732 à l’âge de 27 ans.
Enfants de Pierre Etienne POURCELOT et Jeanne Thérèse BARRAUD GAUTHIER:
- Etiennette Françoise POURCELOT (1737–)
- Jeanne Baptiste POURCELOT (1739–)
- Jeanne Antoine POURCELOT (1741–)
- Jeanne Claude POURCELOT (1743–)
- François Xavier POURCELOT (1745–)
- Jean Baptiste POURCELOT (1746–1792)
- Jeanne Sebastienne POURCELOT (1747–)
- Marie Euphrasie POURCELOT (1751–)
Enfants de Pierre Etienne POURCELOT et REGNAUD Françoise Madeleine RENAUD:
- Jeanne Etienne POURCELOT (1728–)
- Jeanne Françoise POURCELOT (1730–1799)
- Jeanne Catherine POURCELOT (1731–)
- Marie Angélique POURCELOT (1732–)
Claude POURCELOT, fils de Claude POURCELOT et Claudine BOURDENET, naquit en 1697 et mort le 23 novembre 1771 à l’âge de 74 ans. Il a épousé Etiennette Françoise MILLOT le 12 octobre 1723 à ORCHAMPS-VENNES, Doubs, Franche Comté, France. Elle naquit en 1698 à ORCHAMPS-VENNES, Doubs, Franche Comté, France et morte le 5 novembre 1768 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 70 ans.
Enfants de Claude POURCELOT et Etiennette Françoise MILLOT:
- Denise Françoise POURCELOT (1724–1724)
- Claude Ignace POURCELOT (1726–)
- Jeanne Françoise POURCELOT (1727–1727)
- Etiennette POURCELOT (1728–1729)
- Jeanne Antoine POURCELOT (1732–1746)
- Pierre Etienne POURCELOT (1734–1796)
- Claude Etienne POURCELOT (1735–1784)
- Claude Antoine POURCELOT (1738–1803)
- Etiennette POURCELOT (1740–1740)
Claude Estienne POURCELOT, fils de Claude POURCELOT et Claudine BOURDENET, naquit en 1704 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France et mort le 5 janvier 1781 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 77 ans. Il a épousé Claude Françoise COURTOT le 29 septembre 1733 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France. Elle naquit en 1713 et morte en 1770 à l’âge de 57 ans.
Enfants de Claude Estienne POURCELOT et Claude Françoise COURTOT:
- Jeanne Claude POURCELOT (1736–1829)
- Claude Jeanne Françoise POURCELOT (1738–1780)
- Marie Barbe POURCELOT (1740–)
- Anne Baptiste POURCELOT (1741–1818)
- Jean Baptiste POURCELOT (1743–)
- Claude François POURCELOT (1745–1827)
- Marie Gabrielle POURCELOT (1749–1835)
Claude Etienne POURCELOT, fils de Claude POURCELOT et Claudine BOURDENET, naquit le 2 mars 1735 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France et mort le 17 avril 1784 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 49 ans. Il a épousé Etiennette Nicole VERNEREY LA COTE le 13 novembre 1759 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France. Elle naquit le 28 avril 1733 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France et morte le 7 janvier 1791 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 57 ans.
Enfants de Claude Etienne POURCELOT et Etiennette Nicole VERNEREY LA COTE:
- François Xavier POURCELOT (1760–1814)
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Etiennette Françoise POURCELOT, fille de Pierre Etienne POURCELOT et Jeanne Thérèse BARRAUD GAUTHIER, naquit le 26 décembre 1737. Elle a épousé François Joseph GATOILLOT, fils de Pierre GATOILLOT, le 24 janvier 1769 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France. Il naquit en 1733.
Enfants de Etiennette Françoise POURCELOT et François Joseph GATOILLOT:
- Margueritte GATOILLOT (1773–1843)
- Victoire GATOILLOT
- Sophie GATOILLOT
- Ursule GATOILLOT (–1847)
- Théodule GATOILLOT (–1858)
- Philippe GATOILLOT
- Désiré GATOILLOT (1776–)
Jean Baptiste POURCELOT, fils de Pierre Etienne POURCELOT et Jeanne Thérèse BARRAUD GAUTHIER, naquit en 1746 et mort en avril 1792 à l’âge de 46 ans. Il a épousé Anne Marie BARTHOD, fille de Claude Antoine BARTHOD et Marie Agnès BOBILLIER, le 1 juillet 1774 à GILLEY, Doubs, Franche Comté, France. Elle naquit le 20 octobre 1760 à LES GRAS, Doubs, Franche-Comté, France et morte le 4 septembre 1831 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 70 ans.
Enfants de Jean Baptiste POURCELOT et Anne Marie BARTHOD:
- Claude Augustin POURCELOT (1779–1859)
- Basile POURCELOT (1781–)
- Paul Antide Constantin POURCELOT (1784–1834)
- Joseph Alexis POURCELOT (1786–1817)
- Marie Françoise POURCELOT (1789–)
- Marguerite Agnès POURCELOT (1792–)
Jeanne Françoise POURCELOT, fille de Pierre Etienne POURCELOT et REGNAUD Françoise Madeleine RENAUD, naquit le 2 janvier 1730 et morte le 19 octobre 1799 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 69 ans. Elle a épousé Etienne Joseph MAIRE TANCHARD le 4 février 1755 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France. Il naquit le 10 janvier 1727 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France et mort le 3 mars 1768 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 41 ans.
Enfants de Jeanne Françoise POURCELOT et Etienne Joseph MAIRE TANCHARD:
- Marie Angélique MAIRE TANCHARD (1755–1757)
- Anne Baptiste MAIRE TANCHARD (1756–1809)
- Elisabeth Dorothée MAIRE TANCHARD (1758–)
- Thérèse MAIRE TANCHARD (1760–)
- Marc Hyppolite MAIRE TANCHARD (1762–1816)
- Marie Catherine MAIRE TANCHARD (1765–1812)
Pierre Etienne POURCELOT, fils de Claude POURCELOT et Etiennette Françoise MILLOT, naquit le 3 avril 1734 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France et mort en 1796 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 61 ans. Il a épousé Marie Magdeleine VIENNET.
Enfants de Pierre Etienne POURCELOT et Marie Magdeleine VIENNET:
- Jean Eloy POURCELOT (1758–1836)
- Anne Françoise POURCELOT (1760–1821)
- Ferjeux Félix POURCELOT (1764–1830)
- Jeanne Agnès POURCELOT (1768–1768)
- Catherine Héleine POURCELOT (1769–1841)
- Gilbert POURCELOT (1773–)
- Aimé POURCELOT (1778–)
Claude François POURCELOT, fils de Claude Estienne POURCELOT et Claude Françoise COURTOT, naquit le 18 février 1745 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France et mort le 25 octobre 1827 à LONGEMAISON, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 82 ans. Il a épousé Jeanne Françoise BONZON le 8 novembre 1774 à LES COMBES, Doubs, Franche-Comté, France. Elle naquit le 22 mai 1750 à GRAND-COMBE-CHATELEU, Doubs, Franche Comté, France et morte le 24 mai 1799 à LES COMBES, Doubs, Franche-Comté, France à l’âge de 49 ans.
Enfants de Claude François POURCELOT et Jeanne Françoise BONZON:
- François Joseph POURCELOT (1782–1849)
- Joseph Emmanuel POURCELOT (1775–1776)
- Jean Baptiste POURCELOT (1777–1781)
- Marie Agathe POURCELOT (1779–)
- François Xavier POURCELOT (1783–1783)
- François Xavier POURCELOT (1787–)
Marie Gabrielle POURCELOT, fille de Claude Estienne POURCELOT et Claude Françoise COURTOT, naquit le 20 juillet 1749 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France et morte le 13 décembre 1835 à LONGEMAISON, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 86 ans. Elle a épousé Félix BARRAND, fils de Simon Etienne BARRAND et Marie Agnès COURTOT, le 5 février 1782 à LES COMBES, Doubs, Franche-Comté, France. Il naquit le 3 août 1755 à AVOUDREY, Doubs, Franche Comté, France et mort le 3 avril 1843 à LONGEMAISON, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 87 ans.
Enfants de Marie Gabrielle POURCELOT et Félix BARRAND:
- Marie Rose BARRAND (1783–1857)
- Jeanne Hélène BARRAND (1784–1785)
- Jean Joseph BARRAND (1786–1843)
- Adélaïde Célestine BARRAND (1788–1847)
- Marie Josèphe BARRAND (1791–1796)
- Françoise Angélique BARRAND (1795–1879)
- Etienne Charles BARRAND (1799–)
François Xavier POURCELOT, fils de Claude Etienne POURCELOT et Etiennette Nicole VERNEREY LA COTE, naquit le 6 septembre 1760 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France et mort le 6 avril 1814 à LONGEMAISON, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 53 ans. Il a épousé Marie Josèphe VIENNET le 31 janvier 1785 à PASSONFONTAINE, Doubs, Franche Comté, France. Elle naquit le 26 mars 1767 à AVOUDREY, Doubs, Franche-Comté, France et morte le 31 avril 1841 à ORCHAMPS-VENNES, Doubs, Franche Comté, France à l’âge de 74 ans.
Enfants de François Xavier POURCELOT et Marie Josèphe VIENNET:
- Charles Louis POURCELOT (1786–1813)
- Marie Angélique POURCELOT (1787–)
- Marie Anne Françoise POURCELOT (1789–1791)
- Pierre Philippe POURCELOT (1790–1875)
- Théophile POURCELOT (1792–1886)
- Hélène Sophie POURCELOT (1794–1871)
- Françoise Victoire POURCELOT (1795–1834)
- Adélaïde Françoise POURCELOT (1797–1871)
- Aimé Désiré POURCELOT (1798–1801)
- Aimable Donat POURCELOT (1800–1882)
- Aimé Désiré Ambroise POURCELOT (1802–1884)
- Alexandre POURCELOT (1806–)
Note | La Saga des Familles Porcelet/Pourcelot - De la Provence jusqu’à la Bourgogne. Le nom de famille Porcelet/Pourcelot est repéré en Bourgogne dès le XIIIe siècle notamment avec un certain « Hugues Le Porcellet », membre du Magistrat de la Cité de Besançon dans les années 1280, qui fît élever le fameux « Hôtel Porcelet » sis actuellement rue Pasteur. Les travaux de spécialistes des noms de famille (Anthroponymie) tels Dauzat, Carrez, Rabiet, Grammont et Souèges montrent que le patronyme Pourcelot actuellement très présent en Franche-Comté est un avatar du nom de famille Porcelet ; l’un et l’autre étant évidemment issu du sobriquet «porcelet ». L’Histoire confirme les liens existant entre les familles qui portent ce nom fort singulier (singularité conférant au patronyme ses qualités de repère identitaire). Les historiens tels Thuriet ou Gourdon de Genouillac ont pu noter que le patronyme Porcelet existant à Besançon dès le XIIIe siècle appartient au lignage aristocratique « Porcelet d’Arles » dit encore « de Maillanne » repéré en Provence à partir du XIe siècle. Dans le Comté de Bourgogne (future Franche-Comté) le patronyme Porcelet subira en quelque deux siècles les adaptations phoniques puis calligraphiques propres à cette province qui le conduiront à Porcelot puis à Pourcelot. Cf : « Un Patronyme singulier au Royaume de Bourgogne et d’Arles » Alain Pourcelot - Ed. Théles/Elzévir - Paris 2008 p. 25-65. Les Porcelet en Arles et en Provence : Grâce en particulier aux travaux du médiéviste et universitaire Martin Aurell concernant la noblesse provençale au Moyen Age, il est admis que le cognomen Porcellos ressortit à un clan familial présent dans le massif des Maures avant même le Xe siècle…Il s’agirait du valeureux Diego guerrier castillan fils du Comte Rodéric de Castille venu combattre en Provence les Sarrazins sous la bannière du Pape et de l’Église ; sa fougue comparable à celle d’un sanglier lui valut le surnom flatteur de “Porcellos” (= porc sauvage ou sanglier en provençal ancien) qu’il transmit à ses descendants. Cf : « Une famille de la Noblesse provençale au Moyen Age : les Porcelet » Martin Aurell - Ed. Archives du Sud, Aubanel - 1986. Dès le XIe siècle « les Porcellos » sont installés par le Comte de Provence dans un fief important : le Bourg-Vieux d’Arles (on parle alors volontiers du Bourg-Vieux des Porcellets). À partir de la Camargue qu’ils dominent totalement les « Porcelet d’Arles » conquièrent de nombreux fiefs dans la Vallée du Rhône et les Alpilles : Fos, Lambesc, Chateauvieux…Certains membres de la noble famille Porcelet (d’Arles puis de Maillanne) s’illustreront durant les Croisades sous la bannière de Raymond de Saint Gilles et se fixent dans le Comté de Tripoli où ils tiennent des fiefs pendant deux siècles jusqu’à la prise de Saint Jean d’Acre par les Mameloucks en 1291… Plusieurs personnages illustres appartenant aux Porcelet d’Arles jouent un rôle important auprès des Rois angevins de Sicile et Naples (XIIIe- XIVe siècle) notamment lors des Vêpres Siciliennes : règne de Charles 1er, frère du Roi de France Saint Louis. Cf : Alain Pourcelot Op. cité p. 192- 200. On trouve également une branche de la famille Porcelet (de Maillanne) présente en Lorraine à partir du XVe siècle avec par exemple le puissant Evêque-Comte de Toul Jean de Porcelet de Maillanne qui fonde la ville de Porcelette (Meurthe et Moselle) vers 1610. Il est admis que les notables portant le nom « Porcelet » présents à Besançon (Magistrat de la Cité impériale, Cogouverneurs, marchands, banquiers etc…) à partir de 1250 et pendant 200 ans sont issus de villes de Lombardie et de Compagnies marchandes installées dans la péninsule italienne (Venise, Gênes, Pise …) à la faveur du commerce avec l’Orient, au temps des Croisades. Les “lombards” Porcelet de Besançon descendent de Croisés de la famille Porcelet d’Arles installés au Levant où ils sont connus sous le nom de « Porcelet de Syrie » ou « de Terre Sainte » aux XIIe et XIIIe siècles. Pour le Comté de Bourgogne, le patronyme Porcelet a connu très tôt l’anoblissement : très précisément en 1313 avec le Co-gouverneur « Jean Porcelet » anobli par l’Empereur Henry VII à l’occasion de la réunion de la Diète d’Empire à Worms. Cf : Histoire de Besançon, Tome I - C.Fohlen, Ed. N.L.F., Paris, 1964. Les Porcelet/Pourcelot en Bourgogne (Duché et Comté) : La fin du XIVe siècle correspond au moment où la langue franco-provençale se substitue au latin dans la rédaction des Actes administratifs et privés dans le Comté de Bourgogne ; le nom de la famille « Porcelletti » va alors connaître de nombreuses variations et fantaisies calligraphiques conséquences d’une orthographe réputée flottante ! Les formes les plus classiques sont : Porcelet, Pourcelat, Pourceloiz, Porcelot et Pourcelot accompagnées ou non de la particule “le” ou “de ”. Dans la littérature on peut donc rencontrer « de Porcelet » ou « de Pourcelot » etc. Nous écrirons par convention Porcelet/Pourcelot pour les familles repérées aux XVe-XVIIe siècles en Bourgogne ; ce qui est conforme à l’analyse du spécialiste Jacques Souèges : « En Franche-Comté, les noms de famille Porcelet, Porcelot puis Pourcelot sont des avatars de l’illustre patronyme d’Hugo Porcelletti Co-gouverneur de Besançon en 1312… ». Cf : « Le Petit Atlas patronymique du Doubs » Jacques Souèges – Ed. Cêtre, Besançon 1980. Le nom de famille Porcelet/Pourcelot apparaît dès la fin du XIVème siècle dans la littérature historique concernant la Franche-Comté : il est cité dans l’entourage des maîtres de la Bourgogne, ce qui témoigne de sa notoriété.
Cette expédition va connaître un échec retentissant devant Nicopolis. Les Archives du royaume de Hongrie précisent que Jean le Pourcelot est au nombre des vingt-quatre chevaliers bourguignons faits prisonniers puis mis à rançons par le sultan. Il est rapporté qu’à la demande du Roi de Hongrie, Sigismond de Luxembourg, il aura une gratification de 200F de la part du Duc Jean Sans Peur en Novembre 1406. En 1412 Jean le Pourcelot recevra du Duc de Bourgogne le château de Thoraise qui domine une boucle du Doubs en aval de Besançon - (cf Constant Pourcelot, Bruxelles - Inédit).
On notera que ce Didier est présent dans les années 1418 dans l’entourage du Duc de Bourgogne Jean Sans Peur tout comme les écuyers Pourcelot mentionnés plus haut ! Cf : « de Cicon…à la Grâce-Dieu » - Alfred Bouveresse – Imp. Marcel Bon Vesoul, 1979. Il est admis par les historiens que tous ces personnages bien identifiés par la singularité du patronyme appartiennent à un même et seul lignage présent à Besançon dès le XIIIe siècle avec les riches lombards venus du monde des Croisades. Cf : « Les Cogouverneurs de la Cité de Besançon » Jean-Marie Thiébaud – Ed. CEGFC,1996. Les membres issus de l’ancienne famille aristocratique provençale sont reconnus grâce au cognomen-sobriquet Porcelet qui en Franche-Comté sera fixé dès le XVe siècle et aboutira au patronyme Porcelot/Pourcelot. Cf. : Alain Pourcelot Op. cité. Les Porcelot/Pourcelot à Passonfontaine (Doubs) et à Besançon du XVIe au XIXe siècle : Passonfontaine- bourg de la montagne du Doubs proche de la Suisse – est le berceau d’une famille de notables portant le nom Porcelot/Pourcelot que l’on peut suivre grâce à la pérennisation de son titre héréditaire « Bannelier de Cicon » durant la « période espagnole » de la Franche-Comté. Cette époque commence avec le prestigieux règne de l’Empereur romain-germanique Charles Quint qui administrait le Comté de Bourgogne hérité de Marie de Bourgogne, fille du Téméraire. Le clan familial Pourcelot est alors concentré à Passonfontaine ; les écrits mentionnent des agents seigneuriaux, des ecclésiastiques, des propriétaires fonciers et laboureurs, des maîtres d’usines, moulins et ateliers, des avocats voire des robins… La famille est intégrée aux élites comtoises ; elle possède un blason et noue des alliances matrimoniales flatteuses parmi les « gens d’état » voire les nobles « Montfaucon, Bouhelier, Vernerey ; elle participe à l’administration du Comté de Bourgogne (procureurs spéciaux, banneliers, greffiers, notaires, tabellions…) : elle compte de nombreux curés, abbés et moniales (Montbenoit, la Grâce-Dieu, Baume les Nonnes, Salins et Passonfontaine). Le patronyme est à cette époque très peu éclaté : les recensements de 1657 à la sortie de la calamiteuse « Guerre de Dix ans » font apparaître pour la communauté villageoise de Passonfontaine au moins “sept feux” dénommés Porcelot/Pourcelot alors qu’on n’en rencontre quasiment aucun ailleurs ! Cf. : F. Barthelet Op. cité et A. Pourcelot Op. cité p. 276 – 280. La famille Pourcelot issue des banneliers de Cicon s’est épanouie pendant deux siècles aux alentours du château de Cicon. Les généalogistes considèrent qu’à Passonfontaine tous les Pourcelot sont parents entre eux ; Alfred Bouveresse signale encore : « les Pourcelot étaient si nombreux à Passonfontaine qu’à une certaine époque on a pu compter jusqu’à douze “Louis” Pourcelot, ce qui nécessita le recours à des sobriquets ». Cf. : A. Bouveresse Op. cité. On comprend que certains notables de cette famille et en particulier les avocats au Parlement de Franche-Comté aient pris pour nom : « Pourcelot de Passonfontaine » jusqu’à la Révolution.
Après la tourmente révolutionnaire, l’Empire puis la Restauration seront plus favorables à quelques notables repérés dans la région de Saint-Hippolyte (Doubs) qui, pour les Pourcelot représente quasiment le second berceau familial à côté de Passonfontaine : aujourd’hui on peut admirer à Vauclusotte l’imposante et curieuse Chapelle funéraire des Pourcelot jouxtant l’église communautaire depuis le XVIIIe siècle. Portant le nom de Pourcelot on recense aux XVIIIe - XIXe siècles des officiers, des avocats, des médecins et même un vétérinaire ! Signalons plus spécialement le curé Antoine Pourcelot (1757-1828) titulaire de la cure de Maîche (capitale de la Franche-Montagne) à partir de 1802 ; il a sa pierre tombale à l’intérieur de l’église. Mentionnons encore Marcel Pourcelot (1759-1829), adjoint du Comte de Scey Préfet du Doubs qui termina sa carrière comme Sous-Préfet de Gex (Ain). Nous terminerons avec le Dr Pierre Philippe François Pourcelot (1764-1836) qui fut nommé Conseiller Général Inamovible du département du Doubs de 1795 à 1829. Parmi ses seize enfants : Pierre Charles Philippe (1792-1860) sera élu Conseiller Général de Saint-Hippolyte ; une de ses petites-filles Félicie épousera Charles Borne Député puis Sénateur du Doubs et son petit-fils Charles Pourcelot sera médecin à Besançon jusqu’en 1871. Cf. : F. Barthelet Op. cité et A. Pourcelot Op. cité. |
Note | Jean Pourcelot de Besançon et la Croisade de Nicopolis en 1396 Le lignage Porceleti (alias Porcelos,Porcelet,Pourcelot ) est repéré aisément par la singularité de son patronyme :il se maintient pendant une bonne partie du Moyen-Age depuis la péninsule ibérique et le pourtour méditerranéen jusqu’en Bourgogne où il est signalé dés les années 1250. Dans l’archidiocèse de Besançon et le comté de Bourgogne,l’apogée de la famille se situe au XIVéme siècle ;c’est dans l’entourage des Grands ducs Valois de Bourgogne que s’inscrit le destin d’exception de Joannes Porceleti-Jean Le Pourcelot de Besançon-écuyer de Philippe le Hardi puis de Jean sans Peur. Le noble personnage illustre l’ascension sociale de riches Lombards dans une société encore peu favorable aux questions économiques et monétaires. Le livre consacré à « Jean Pourcelot de Besançon » retrace les origines lignagéres du chevalier proche de la Cour de Bourgogne dés les années 1390.L’ouvrage, grâce à des documents inédits ,note la participation de Jean Pourcelot –écuyer du comte de Nevers (futur Jean sans Peur)--dans la croisade de l’An 1396 dirigée contre les Turcs du sultan Bajazet et commandée par le jeune héritier de Bourgogne . Il y est décrit le désastre militaire que subissent les croisés devant la citadelle de Nicopolis ,au bord du Danube,qui entraîne l’extermination quasi-totale des chrétiens. Le chevalier Jean Pourcelot compte parmi les rares prisonniers mis à rançon par le sultan ;le livre relate les difficiles négociations,la dure captivité et enfin le retour à Dijon ,deux ans plus tard,des quelque vingt deux rescapés entourant Jean sans Peur Devenu, après l’ épique et terrible aventure ,un proche compagnon du fils aîné du duc Philippe le Hardi , le chevalier Jean Pourcelot de Besançon participe activement à la vie politique,militaire et sociale des Etats bourguignons dans laquelle il entraine plusieurs membres de son lignage.L’ouvrage précise la pérennisation du nom de l’aristocratique famille « de Pourcelot » ,bien au-delà du XVéme siécle, à travers les destins de notables installés dans le Comté ou dans le Duché de Bourgogne . |
Objet média | Mémoires de Claude Pourcelot Format : application/pdf Type : Document Image principale : oui |