Frédéric Alexandre « Fritz » COURVOISIERÂge : 55 ans1799–1854
- Nom
- Frédéric Alexandre « Fritz » COURVOISIER
- Prénom(s)
- Frédéric Alexandre
- Surnom
- Fritz
- Nom de famille
- COURVOISIER
Naissance | 1 juin 1799 41 25 |
Naissance d’une sœur | Charlotte Julie COURVOISIER 5 décembre 1800 (Âge 18 mois) |
Décès de la mère | Julie HOURIET 1812 (Âge 12 ans) |
Mariage d’un(e) frère/sœur | Henri Edouard DUBIED — Charlotte Julie COURVOISIER — Afficher cette famille 2 juin 1821 (Âge 22 ans) |
Décès du père | Louis COURVOISIER 1832 (Âge 32 ans) |
Profession | Horloger et Révolutionnaire neuchâtelois |
Décès | 10 décembre 1854 (Âge 55 ans) |
Famille avec les parents |
père |
Louis COURVOISIER Naissance : 1758 Décès : 1832 |
mère |
Julie HOURIET Naissance : 1774 Décès : 1812 |
lui |
Frédéric Alexandre « Fritz » COURVOISIER Naissance : 1 juin 1799 41 25 — LA CHAUX-DE-FONDS, -, Neuchâtel, Suisse Décès : 10 décembre 1854 — NEUCHÂTEL, -, Neuchâtel, Suisse |
18 mois sœur plus jeune |
Charlotte Julie COURVOISIER Naissance : 5 décembre 1800 42 26 — LA CHAUX-DE-FONDS, -, Neuchâtel, Suisse Décès : 19 avril 1874 — COUVET, -, Neuchâtel, Suisse |
- Génération 1
Frédéric Alexandre « Fritz » COURVOISIER, horloger et Révolutionnaire neuchâtelois, fils de Louis COURVOISIER et Julie HOURIET, naquit le 1 juin 1799 à LA CHAUX-DE-FONDS, -, Neuchâtel, Suisse et mort le 10 décembre 1854 à NEUCHÂTEL, -, Neuchâtel, Suisse à l’âge de 55 ans.
Note | Frédéric Alexandre, dit Fritz Courvoisier, né le 1er juin 1799 à La Chaux-de-Fonds et mort à Neuchâtel le 10 décembre 1854, est un horloger,militaire et personnalité politique suisse. Il est considéré comme le chef militaire de la révolution du 1er mars 1848 qui a mis fin au règne du roi de Prusse sur la principauté de Neuchâtel. Biographie En quelques mots: Né dans une famille horlogère, il travaille dans l'entreprise familiale avec son père et ses frères avant de créer en 1832 sa propre entreprise. Pour ses études son père l'envoie en pension à Genève, à Couvet, puis a Bâle pour perfectionner son allemand. En 1826, il se marie avec Anna Rothpletz avec qui il aura deux fils, Paul et Emile. Anna Meurt en 1836 à l'âge de 30ans. Il voyage beaucoup pour ses affaires dans l'horlogerie. Il va notamment en France, en Italie, au Portugal, en Russie et est initié à la franc-maçonnerie à Bastia. De retour au pays, il est élu député au Corps législatif en 1831 et est capitaine des carabiniers de la Chaux-de-Fonds. En 1847, il participe à la guerre du Sonderbund dans un corps militaire bernois, Neuchâtel s'étend déclaré neutre. Rôle dans la révolution neuchâteloise En 1848, suite à la Révolution française de 1848 les neuchâtelois du haut lancent eu aussi un mouvement révolutionnaire et nomment Fritz Courvoisier commandant en chef. Ce dernier, via Auguste Bille, tente de sonder son ami Ulrich Ochsenbein, alors président bernois de la Commission pour l'élaboration de la Constitution fédérale, d'un soutien de la Suisse en cas de réussite d'une révolution neuchâteloise. Dans le même temps, il s'assure également qu'il sera possible de former un gouvernement provisoire après la prise du pouvoir, afin de ne pas réitérer la révolution manquée en 1831 par Alphonse Bourquin, à cause d'un manque de candidats pour former un gouvernement provisoire. Le 29 février 1848, Ami Girard arrive du vallon de Saint-Imier et décide Fritz Courvoisier de marcher sur Neuchâtel. C'est ainsi qu'au matin du 1er mars 1848 une colonne révolutionnaire se met en marche depuis la Chaux-de-Fonds. A 20h le château de Neuchâtel est aux mains des révolutionnaires. Le 3 mars 1848 des émissaires suisses reconnaissent le nouveau gouvernement et la République est proclamée. Après la révolution De 1851 à 1854, il est élu du parti radical au Conseil national et se bat pour l'établissement d'une ligne de chemin-de-fer internationale reliant le plateau suisse à la France en passant par Morteau, Le Locle, La Chaux-de-Fonds, Saint-Imier selon lui plus juste que le projet voulant faire passer la voie par le Val-de-Travers. Pour finir, après des luttes intestines dans le canton, les deux concessions seront accordées, mais la voie préférée de Courvoisier ne sera pas une ligne internationale. Fritz Courvoisier meurt le 10 décembre 1854 à Neuchâtel, d'une attaque d'apoplexie. Sources Pierre-Yves Chatelain, Biographies Neuchâteloises Tome 2, Editions Gilles Attinger, Hauterive, Neuchâtel, 1998, 93 p. Eric-André Klauser, « Courvoisier, Fritz » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 17 août 2005 |